Chiropteres-morbihan.n2000.fr

Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères Éléments de réflexion à la conservation
d'une colonie de Grand Rhinolophe
en système de polyculture élevage.
Colonie du Pin, Montournais (85)

Introduction . 2
Les coléoptères coprophages . 3
• Les différentes sous-familles de coléoptères coprophages et leur période d'activité . 3 › Les sous-familles . 3 › Les périodes d'activité et de reproduction des différentes espèces recensées sur l'aire d'étude . 3 • Leurs rôles dans les écosystèmes . 5 • Les menaces . 5 Les parasites des bovins et les traitements associés . 6
• Les parasites au pâturage et leurs effets sur les bovins . 6 • Les antiparasitaires . 7 › L'application d'un traitement antiparasitaire : avantages et inconvénients pour la profession agricole . 7 › Les différents types de traitements . 8 › Les voies d'administration des traitements . 8 › Les traitements utilisés contre les parasites . 8 Les effets des traitements antiparasitaires
sur l'environnement et sur la faune coprophage . 10
• Les effets sur l'environnement . 10 • Les effets sur la faune coprophage . 10 Bibliographie . 12
Citation du document :
Donger S., 2012. Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire du Grand Rhinolophe – Synthèse bibliographique.
CPIE Sèvre et Bocage, 17 pages.
« Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85)


Les coléoptères coprophages La totalité des chauves-souris présentes en France se nourrissent sanitaires, etc.). De nombreuses études montrent ainsi l'impact Les diffÉRentes sous-faMiLLes
chien. Dans la région et plus précisément dans le département de d'invertébrés. Elles sont directement tributaires pour leur survie dévastateur de certaines pratiques agricoles sur les populations de CoLÉoPtèRes CoPRoPhaGes
la Loire-Atlantique, les bouses sont généralement colonisées par de la variation des populations des espèces proies. Les espèces de de coléoptères, espèces proies du Grand Rhinolophe (Floate et LeuR PÉRiode d'aCtivitÉ
trois espèces d'Onthophagus : O. vacca, O. taurus et O. similis qui chauves-souris spécialisées, comme le Grand Rhinolophe, sont et al., 2002 ; Lumaret et al., 2002 ; Caroff et al., 2003). Par sont des espèces opportunistes, capables de se développer dans naturellement plus sensibles à ces variations que celles capables exemple, l'effet du traitement du bétail par antiparasitaires et une large gamme d'excrément (Meurgey & Sadorge 2001). de se rapatrier sur une gamme plus diversifiée d'invertébrés. en particulier l'ingestion de certaines molécules peut inhiber Les Coléoptères coprophages sont des insectes de la Super-Famille Les Aphodiidae présentent à la fois la plus grande diversité taxono- Au cours des dernières décennies, les principales causes d'ori- totalement le développement de coprophages. Ainsi, à partir des Scarabaeoidea regroupant plusieurs familles aux caractéristi- mique et la plus grande hétérogénéité écologique parmi les 3 sous- gine anthropique de variation des populations et peuplements des éléments bibliographiques existants, ce document fait état ques biologiques et écologiques plus ou moins différentes. Ils ont familles citées plus haut. Les différentes espèces ne montrent pas d'invertébrés sont liées aux modifications de gestion d'espaces de l'intérêt des Coléoptères coprophages dans les écosystèmes un cycle de vie intimement lié à la bouse : celle-ci leur permet une synchronisation marquée dans leur émergence même si le naturels, notamment, celles induites par l'intensification agri- et des conséquences de certaines molécules toxiques contenues d'accomplir leurs fonctions vitales, notamment l'alimentation printemps et l'été sont des périodes de grande activité. Elles ont cole (disparition des habitats, utilisations des produits phyto- dans les traitements antiparasitaires sur ces insectes. et la reproduction. Ces coléoptères sont répartis essentiellement un cycle de vie très intimement lié à la bouse : celle-ci leur permet en 3 familles : les Aphodiidae, les Scarabaeidae et les Geotrupidea. d'accomplir toutes leurs fonctions vitales, notamment l'alimenta- Nous nous intéresserons ici principalement aux Scarabeidae et tion et la reproduction. Ces espèces ne constituent pas de réserves plus particulièrement au genre Onthophagus ainsi qu'aux Apho- à partir de la bouse, mais se nourrissent directement à partir de la diidae du genre Aphodius puisque, d'après nos observations in matière fécale. On notera que les Aphodiidae présentent souvent situ (cf. document 2 : Résultats et recommandations), certaines une étroite spécialisation à leur hôte, en n'exploitant qu'un type espèces appartenant à ces 2 genres sont très communes dans les d'excrément (cheval, chien, ovin).
bouses présentes sur la zone et constituent par ailleurs l'une des principales proies du Grand Rhinolophe dans la région des Pays Les périodes d'activité
et de reproduction des différentes
Le genre Onthophagus comprend 20 espèces en France. Leur durée espèces recensées sur l'aire d'étude
totale de développement atteint 1 à 2 mois à partir de mai, avec Les différentes espèces ne montrent pas une synchronisation plusieurs générations par an. Ces espèces se développent dans tout marquée dans leur émergence même si le printemps et l'été sont type d'excrément (vache, cheval, mouton, chien, homme…) avec des périodes de grande activité (tableau 1).
une plus grande diversité dans les excréments de vache, cheval et Tableau 1 : Périodes d'activité et de reproduction des Coléoptères coprophages en France
(D'après une présentation de J.P. Lumaret, 2009)
(en vert : période d'activité; en bleu : période de reproduction ; en noir : période globalement la plus sensible pour l'ensemble des espèces) Janv. Fév. Mar. Avr.
Juil. Août Sep. Oct. Nov. Déc.
Copris lunaris ouvert, sols lourds semi-ouvert à fermé Onthophagus vacca ouvert, sols lourds sablonneux ouvert « Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » « Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85) Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85)


Tableau 1 : Périodes d'activité et de reproduction des Coléoptères coprophages en France
LeuRs RôLes
ses par jour, soit plusieurs tonnes de matières fécales qui doivent (D'après une présentation de J.P. Lumaret, 2009)
dans Les ÉCosystèMes
être réincorporées au sol.
(en vert : période d'activité; en bleu : période de reproduction ; En consommant, en enfouissant et en aérant les excréments, les en noir : période globalement la plus sensible pour l'ensemble des espèces)
Les coléoptères coprophages sont des insectes strictement dépen- coléoptères coprophages stimulent directement le développe- Janv. Fév. Mar. Avr.
Juil. Août Sep. Oct. Nov. Déc.
dant des matières fécales pour l'alimentation des imagos et des ment des champignons, des bactéries et des microarthropodes du sol (collemboles, acariens, …), dont les actions combinées Un bovin produit une douzaine de bouses par jour (Waite et sont indispensables à l'accomplissement du recyclage des matiè- Aphodius fossor al., 1951 ; Petersen et al., 1956 ; Whitehead 1970 ; Lançon, res fécales (Lussenhop et al., 1980 ; Lumaret, 2000). Les élé- 1978). Certains troupeaux peuvent compter une centaine de va- ments minéraux sont ainsi rapidement remis en circulation (cf. Aphodius rufipes ches. Certaines pâtures peuvent donc recevoir plus de 1000 bou- Aphodius luridus semi-ouvert à fermé Aphodius coenosus Aphodius pusillus pelouse et prairie Aphodius affinus Aphodius paykulli Figure 1 : Cycle de dégradation d'une bouse de vache
(Source : Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin – Baie des Veys, fiche technique n°3, 2010)
1 Bouse fraîche (émission de substances attractives), arrivée des premiers coprophages. 2 Colonisation importante par les organismes coprophages (oxygénation et consommation de la matière, ponte). 3 Champignons et bactéries se développent, la faune endogée (lombrics) incorpore la matière organique au sol superficiel. Aphodius porcus pâturage, dans nids 4 La végétation profite du sol aéré et enrichi.
Aphodius scrofa ouvert et xérique Les Coléoptères coprophages augmentent ainsi de manière impor- bouses non protégées tante la productivité des écosystèmes et assurent une production bouses protégées fourragère de meilleure qualité. Une bouse de vache privée de dip- Aphodius foetens tères et de coléoptères coprophages mettra deux fois plus de temps Aphodius ater à se décomposer (Dupont & Lumaret, 1997) entraînant ainsi une augmentation des refus et donc une diminution des surfaces Aphodius sordidus Remanence (%) 20
pâturables (cf. figure 2). Ces insectes remplissent donc un rôle Aphodius rufus prépondérant dans les écosystèmes pâturés (Lumaret, 2000).
Les MenaCes
pâturage ouvert riche en matière organique Figure 2 : Exemple du temps de dégradation de bouses
privées d'insectes et de bouses colonisées par les insectes
Malgré les effets bénéfiques des coléoptères coprophages sur la Typhoeus typhoeus sols bien drainés plutôt sablonneux (D'après Lumaret & Kadiri, in Pedobiologia 39 (1995) 506-517)
productivité des écosystèmes, ce groupe a connu un fort déclin Geotrupes mutator Bouses non protégées : librement colonisée par les insectes.
au cours du XXème siècle en raison de divers facteurs : disparition Bouses protégées : chaque bouse est recouverte d'une toile des petites exploitations, abandon du pâturage sur de nombreux prairie sols lourds mécanique très fine pour empêcher sa colonisation par les secteurs peu productifs (terrasses alluviales, coteaux calcaires, landes…), urbanisation accrue, progression des cultures inten- Chaque point correspond à une pesée mensuelle des sives, traitement sanitaire (antiparasitaires) des troupeaux. Les prairie et sous-bois, bouses. Le temps de dégradation des bouses apparaît
traitements antiparasitaires et leurs effets sur la faune coprophage nettement plus long pour les bouses non colonisées par les
sont plus précisément détaillés dans les chapitres suivants.
milieu ouvert, sec, souvent sablonneux « Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » « Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85) Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85) Les parasites des bovins situe entre 20 et 42 jours d'âge. L'immunité des animaux se met sivement recours au déparasitage, d'autant plus dans un système normalement en place après l'âge de 4 mois. Des écarts de tem- d'élevage intensif qui aggrave rapidement le moindre problème et les traitements associés pératures, des changements d'alimentation, un stress, peuvent puisque le surpeuplement augmente la concentration de parasites être des facteurs déclenchant de la maladie. Les cas cliniques se (plus de bouses sur une même surface entraîne l'agrégation des traduisent par un retard de croissance et des diarrhées noirâtres larves parasitaires). ou hémorragiques pouvant entraîner la mort.
De plus, des obligations nationales prises par arrêté ministériel du 4 novembre 1994 effectif au 1er juillet 1998 rend obligatoire Les PaRasites au PâtuRaGe
vont contaminées les parcelles, puisqu'il y aura excrétion de lar- Les antiPaRasitaiRes
l'éradication du Varron pour tous les détenteurs de bovins, et et LeuRs effets suR Les bovins
ves dans les bouses. Les jeunes animaux vont s'infester lorsqu'ils préconise l'utilisation d'organo-phosphorés ou de vermifuges en- pâtureront en suivant ces mêmes parcelles. C'est ainsi que l'on Les antiparasitaires sont des produits destinés à lutter contre les dectocides (qui traitent à la fois les parasites internes et externes), • Strongles digestifs
remarquera des essoufflements et de la toux dans les 60 à 80 parasites internes (strongles, Douves…) et externes (mouches, parmi lesquels l'ivermectine. (Cf. paragraphe b.2. Les différents Les strongles digestifs sont des vers ronds présents aux pieds de jours suivant leur mise à l'herbe. Les dictyocauloses apparaissent gales) nuisibles aux animaux.
types de traitements) l'herbe en faible quantité, lorsque l'herbe est particulièrement souvent sur des animaux adultes n'ayant pas fait leur primo- basse. Par conséquent, le niveau d'infestation des animaux aug- infestation. L'immunité se met en place rapidement et de façon L'application d'un traitement antiparasitaire :
mente de façon significative en cas de surpâturage. De plus, conséquente lors de la migration des stades larvaires.
avantages et inconvénients pour la profession
Le recours aux traitements antiparasitaires représente un coût éco- l'infestation parasitaire augmente sensiblement dès que la durée nomique non négligeable pour l'agriculteur. D'après une enquête de séjour des animaux sur une parcelle atteint 25 à 30 jours • La Grande Douve (Fasciola hepatica)
nationale annuelle de 2010 (Burger & Kentzel, 2010) des ré- (Mage, 1981). L'humidité et une oxygénation suffisante du mi- I.a Grande Douve est un vers plat, parasite des canaux biliaires Comme énoncée précédemment, la présence de parasites peut seaux d'élevage, les frais vétérinaires (coût des visites, des analyses, lieu ambiant sont deux éléments indispensables au développe- du foie dont l'adulte se nourrit de sang. Les animaux infestés ex- entraîner de nombreuses conséquences sur les animaux (toux, des médicaments, des traitements antiparasitaires et des vaccins) ment des œufs et des larves de tous les strongles digestifs. Les crètent des œufs de Grande Douve dans leurs bouses. La particu- diarrhées, amaigrissement…) et induit des pertes économiques n'ont cessé d'augmenter durant la dernière décennie. En 2008, strongles digestifs surviennent principalement en fin d'été et au larité du cycle de la Grande Douve est d'avoir un escargot aqua- pour l'éleveur : baisse de rentabilité due à une croissance ralentie, les frais vétérinaires moyens des éleveurs enquêtés ont connu une début de l'automne, essentiellement en début de pâturage pour tique (la Limnée tronquée) comme hôte intermédiaire. Après à une production moindre de viande ou de lait, à une détério- augmentation générale de 7% par rapport à 2007, s'élevant ainsi les élevages laitiers, et en deuxième année de pâturage pour les évolution dans l'escargot, les éléments infestants (métacercaires) ration du cuir. Par ailleurs, une viande parasitée peut avoir des à près de 48€/UGB dont 20% sont dus à l'application de traite- élevages allaitants (Camuset, 1991). Leur ingestion à forte dose se fixent à l'herbe dans les endroits humides où ils seront ingérés conséquences sur la santé humaine. Les éleveurs ont donc mas- peut provoquer un retard de croissance de près de 20 kg, des par les animaux. Les animaux s'infestent en consommant l'herbe diarrhées et un poil piqué, dur. L'immunité chez le bovin se où se trouvent les métacercaires, surtout en été et à l'automne. Tableau 2 : Description des parasites
développe à 2 ou 3 mois, les jeunes animaux sont donc les plus Lors des périodes sèches, les bovins se concentrent généralement sensibles à ces parasites.
dans les zones humides, ce qui les rend plus sensible à l'infes- Période à risque
Ostertagia ostertagii : parasite de la caillette. Il s'agit du principal tation par la Grande Douve. L'infestation répétée de Grande strongle digestif pour les bovins. La contamination maximale Douve provoque un amaigrissement, un manque de croissance, Ostertagia ostertagii Toute la saison de pâture Au pied de l'herbe, sur Amaigrissement, diarrhées, poil des prairies a lieu en septembre, quel que soit le climat (elle un poil piqué et de possibles diarrhées.
(Strongle digestif) avec un pic en Septembre toute la surface des prairies est plus importante si le printemps et le début de l'été ont été pluvieux. • Paramphistome (Paramphistomum daubneyi)
Cooperia spp Toute la saison de pâture Au pied de l'herbe, sur Amaigrissement, retard de croissance, Cooperia spp. : parasite de l'intestin grêle. Il est omniprésent dans Le paramphistome est un vers plat, parasite du rumen. Ils ont (Strongle digestif) toute la surface des prairies la prairie durant toute la saison de pâture. un milieu de vie et un cycle similaires à ceux de la grande Dou- Nematodirus : parasite de l'intestin grêle. Différentes espèces sont ve, avec la limnée comme hôte intermédiaire. Les traitements Toute la saison de pâture Au pied de l'herbe, sur Perte de production, diarrhées, recensées : N. filicollis, N. helvetianus, N. spathiger, N. battus. répétés contre la grande Douve ont naturellement sélectionné (Strongle digestif) avec un pic en fin d'été toute la surface des prairies Dans nos régions tempérées, la contamination maximale des le paramphistome quand il était présent dans le milieu (les po- prairies a lieu en fin d'été et en automne. La contamination aug- sologies efficaces contre la grande Douve ne le sont pas contre Trachée, bronches Toute la saison de pâture Au pied de l'herbe, sur Troubles respiratoires, amaigrissement, mente avec la pluviosité et l'élévation de température, mais le le paramphistome). Les jeunes bovins et bovins affaiblis ou âgés (Strongle pulmonaire) toute la surface des prairies chute de la production laitière, mortalité nombre de larves diminue en cas de trop forte chaleur ou de sont les plus exposés à ce parasite.
pluies violentes. Toute la saison de Au pied de l'herbe dans les Amaigrissement, retard de croissance, • Coccidies
pâture avec pic en été et zones humides poil piqué, diarrhées possibles • Strongles pulmonaires
Les coccidies sont des organismes unicellulaires, parasites Les strongles sont des vers ronds, présents aux pieds de l'herbe de l'intestin grêle. Seules deux espèces de coccidies (sur dou- sur toute la surface de prairie pâturée.
ze) sont pathogènes pour les jeunes bovins : Eimeria bovis et Toute la saison de Au pied de l'herbe dans les Diarrhées chroniques, pâture avec pic en été et zones humides Dictyocaulus viviparus : Le dictyocaule est un parasite de la tra- Eimeria zuernii, principalement autour de la période de fin d'al- chée et des bronches. Les larves infestantes (que l'on trouve sur laitement et à la mise en herbe. L'infestation des jeunes bovins les prairies) et celles contenues dans les bouses sont très sensibles se fait à la suite d'ingestion d'œufs de coccidies (ookystes) en Principalement autours Milieux extérieurs, bâtiments Diarrhées hémorragiques ou noirâtre, au froid et à la sécheresse. Au printemps, les prairies sont peu, bâtiment par léchage de la paille, des murs et des matériels, et de la période de fin (sols, murs, matériel), litière retard de croissance. Concerne la d'allaitement et à la mise plupart des veaux laitiers et des veaux voire pas du tout contaminées par les larves de strongles pulmo- au pâturage autour des auges. Puis les jeunes animaux (non im- sous la mère après la naissance naires. Ce sont les pratiques de déprimage par les adultes qui munisés) deviennent à leur tour excréteurs. Le pic d'excrétion se « Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » « Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85) Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85)


Les différents types de traitements
Les voies sous-cutanée et surtout orale sembleraient les moins Tableau 3 : Traitements associés aux parasites
• Avant l'Ivermectine
nocives pour l'environnement mais elles entraînent des manipu- Principe actif utilisé
Avant la mise en place de l'ivermectine sur le marché en 1981, lations plus contraignantes pour l'éleveur.
de l'action
contre le parasite
une série de vermifuges se sont succédés, parmi lesquels les orga- Le choix de la période et du lieu de traitement est important. La no-phosphorés et les organochlorés qui ont peu à peu disparu vitesse de dégradation du produit dépend en effet de la saison. du marché en raison de leurs effets sur l'environnement. D'après Ainsi, sa durée d'action est de 90 à 240 jours en hiver contre Lumaret (présentation 2009) les Benzimidazoles, Imidazo- seulement 7 à 14 jours en été (Halley et al., 1989).
thiazoles, Tetrahydropyrimidines, Salycyclaniides sont d'autres groupes chimiques se déclinant en nombreux produits vermi- Les traitements utilisés
Ces produits sont utilisés préférentiellement fuges dont les résidus sont rapidement évacués par voie fécale et contre les parasites
lors de faibles risques parasitaires, ou lors qui sont relativement inoffensifs pour la faune coprophage (pas de changement de pâtures pour des zones de différence dans la vitesse de dégradation des bouses).
faiblement contaminées ou encore à la rentrée à l'étable si l'infestation de fin de saison est • Avermectines et Mylbémicines
Strongles digestifs
Ce sont les antiparasitaires les plus récents et les plus utilisés à et pulmonaires
l'heure actuelle. Ils sont à la fois dirigés contre les parasites inter- (Ostertagia ostertagii, nes et externes des mammifères.
Cooperia spp., L'ivermectine appartient à la famille des avermectines. Cette molé- Nematodirius, cule a révolutionné le traitement vermifuge par son efficacité à faible dose et sur une longue période. C'est un anti-parasitaire particuliè- relativement faible rement puissant à très large spectre. Elle se décline en de nombreux produits vétérinaires pour équins, bovins, ovins, porcs… L'abamectine et la doramectine appartenant également à la fa- Ces produits sont généralement utilisés en mille des avermectines, et les moxidectines, appartenant à la fa- début de saison de pâture, une ou deux fois mille des mylbémicines, constituent les principaux concurrents à à 8 ou 10 semaines d'intervalle.
l'ivermectine. La plupart des auteurs concluent à des incidences moindres de ces produits par rapport à l'ivermectine sur l'ento-mofaune. Ils restent néanmoins moins utilisés en raison d'un temps d'attente plus long avant la consommation de la viande. L'ivermectine représente de ce fait un intérêt économique non négligeable sur une exploitation.
Les voies d'administration
des traitements

Plusieurs voies d'administrations des anti-parasitaires et notam- Grande Douve
Le traitement contre la Grande Douve GDS Creuse ment de l'ivermectine sont utilisées : Troupeau infesté par des Strongles digestif (poil piqué, diarrhées) s'effectue de préférence en début d'automne.
Pâte orale ou buvable et injection sous-cutanée. La persistan- ce de l'ivermectine dans le plasma de l'animal est relativement courte (8,3 jours). Bolus : introduction dans le rumen des jeunes bovins d'une
cartouche qui relargue en permanence son principe actif. Le bo-lus intestinal, qui contient 1,72 g d'ivermectine et en libère 12,7 Le traitement se fait principalement à la rentrée mg par jour pendant près de 130 jours est le mode d'adminis- à l'étable (un ou deux traitements à 15 jours tration le plus dangereux pour les invertébrés coprophages, tant d'intervalle) et avant la mise à l'herbe.
pour la durée d'action du traitement que par la concentration du produit dans les bouses. Les bolus à libération lente d'iver- mectine qui ne concernent pas que les veaux ont été retirés du marché français en 2005.
« Pour on » : liquide à verser sur la ligne de la colonne ver- tébrale de l'animal. Il est lui aussi relargué pendant une longue période puisqu'il doit traverser la peau et passer dans le sang pour être actif.
« Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » « Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85) Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85)


Les effets des traitements antiparasitaires Effet des avermectines sur la faune coprophage : pond à la période de gestation des femelles de Grand Rhinolo- (Lumaret, présentation 2009) phe et à la phase maximale d'émergence des insectes copropha- sur l'environnement et sur la faune coprophage La Doramectine présente une toxicité très marquée vis-à-vis
ges et en août, durant la phase d'émancipation des jeunes (dans des larves vivant dans les déjections.
un rayon d'un kilomètre). Pendant la période d'émancipation L'Ivermectine induit une forte mortalité des insectes adultes
des jeunes, une baisse importante de coprophages peut compro- qui viennent d'émerger. Le stade larvaire de toutes les espèces mettre la survie des jeunes grands Rhinolophes à cette période d'insectes coprophages est très sensible aux résidus d'Ivermec- critique et ainsi diminuer le succès reproducteur de la colonie.
Les effets
Les matières actives à action courte (subsistent au maximum
tines présents dans les déjections (mortalité pouvant atteindre suR L'enviRonneMent
quelques jours dans les bouses) : 100% des larves).
En revanche, d'autres molécules à action longue durée dans le Ces matières non-écotoxiques, assez inoffensives pour les copro- corps du bovin sont largement dégradées en sortie de l'animal La directive européenne 99/45/CE (ou « directive préparation phages, peuvent être utilisées sans restriction particulière. Elles Il a été prouvé que l'utilisation de molécules issues de la famille et semblent de ce fait beaucoup moins toxiques pour les coléop- dangereuse ») concerne la classification, l'emballage et l'étique- regroupent essentiellement les Bensimidazoles (fenbendazole, des Organophophorés et des Avermectines étaient les plus toxi- tères coprophages puisqu'elle n'affecte ni leur fécondité ni leur tage des préparations chimiques en général. Elle instaure égale- oxfendazoles,…) et les Imidazothiazoles (lévamisole). D'autres ques pour la faune coprophage en particulier l'Ivermectine qui taux d'émergence (Lumaret, 2002). C'est le cas notamment ment un classement environnemental des spécialités commer- mettent plus de temps à se dégrader (jusqu'à une quinzaine de a des conséquences sur les populations d'Aphodius (Caroff et dees mylbémicines (moxidectine). Notons en revanche la forte ciales caractérisées par les symboles de danger « N » qui peut être jours maximum) et sont, par conséquent, plus dangereuses pour al., 2003). Ainsi, il est démontré que si les adultes de coléoptè- toxicité des mylbémicines envers certains organismes aquatiques accompagné des phrases de risques R50 à R59 (cf. tableau 4).
la faune coprophage : pyréthroïde de synthèse (cyperméthrine, res et de diptères étudiés semblent relativement peu affectés par (Daphnia) en cas de défécation directe dans un cours d'eau.
deltamethrine,etc.), phénothiazine, etc.
le traitement, les larves subissent en revanche des conséquences Plus la durée d'élimination d'une molécule toxique est longue, Les matières actives à action longue (détectable encore un mois
graves : la présence d'Ivermectine dans les bouses entraîne une plus le risque environnemental est important, sans compter le ou plus après administration) : absence d'émergence des diptères (les plus touchés) pendant plu- risque de développement de formes de résistance de la part des Ces matières présentent une écotoxicité élevée à l'égard des in- sieurs semaines suivant l'administration du produit. Les larves sectes coprophages. De nombreuses études ont, en effet, établi la de coléoptères réapparaissent à partir du vingt-et-unième jour, toxicité de certaines molécules à action longue notamment de la mais en quantité très faibles. Quarante-deux jours après le trai- Les avermectines et mylbémicines, peu solubles dans l'eau, sont famille des avermectines pour les diptères et les coléoptères copro- tement, les bouses des animaux traités contiennent encore beau- faiblement biodégradables. Ces molécules ont une toxicité très phages (Floate et al., 2002 ; Lumaret et al., 2002 ; Sommer et coup moins de larves que les bouses témoin (Strong & Wall, marquée vis-à-vis des organismes aquatiques et dans une moin- al., 2001) qui entraînent des effets léthaux et sub-léthaux sur les 1994). Mais, si les larves de coléoptères semblent réapparaitre dre mesure des organismes terrestres, avec néanmoins un risque insectes coprophages. Ces effets varient en intensité et en durée plus rapidement, elles sont en fait dans l'impossibilité de se dé- notable sur les insectes coprophages.
en fonction de la molécule et de la forme pharmaceutique ad- velopper : l'Ivermectine les empêchent de se nourrir mais blo- ministrée (l'utilisation du bolus à libération lente entraîne la pré- que aussi la neurotransmission (entre les neurones moteurs et les sence d'Ivermectine jusqu'à près de 130 jours après le traitement). organes) et la reproduction pendant au moins quatre semaines Les effets
Les conséquences sur la faune non-cible dépendent également après le traitement. Chez les Onthophagus, on note une forte suR La faune CoPRoPhaGe
d'autres facteurs comme la date d'administration (période la plus mortalité larvaire lorsque les larves consomment des déjections Les antiparasitaires présentent des risques à différent degré pour sensible située entre mars et juin : émergence maximale des insec- émises jusqu'à 4 semaines après le traitement. La plupart des les insectes non-cibles. Les matières actives utilisées pour les trai- tes), la répétition des traitements et le nombre d'animaux traités auteurs ont montré ces effets sub-léthaux de l'Ivermectine sur tements antiparasitaires peuvent ainsi être classées en fonction (l'impact sur la faune coprophage augmente avec la récurrence des les larves de coléoptères et de diptères étudiés, effets par ailleurs de leur toxicité pour la faune coprophage. traitements et avec le nombre d'animaux traités), etc.
renforcés par l'attractivité supérieure des bouses particulièrement odorante des animaux traités.
Tableau 4 : Phrases de risques
L'utilisation de l'Ivermectine semble par conséquent présenter Très toxique pour les organismes aquatiques également un risque pour le Grand Rhinolophe tout au long de Toxique pour les organismes aquatiques sa période d'activité, en raison de son régime alimentaire com-posé en grande partie de coléoptères coprophages : Nocif pour les organismes aquatiques - au printemps, où l'émergence d'insectes est maximale et durant Peut entrainer des effest néfastes à long terme pour l'environnement aquatique la gestation des femelles ; - en juin - juillet : période de fin de gestation et de début d'allai- Toxique pour la flore tement, dans un rayon de 4 km autours du gîte de mise-bas ; Toxique pour la faune - en août : les jeunes fraîchement émancipés chassent essentiel- Substances ou préparations lement les bousiers, dans un rayon d'un kilomètre autours des Grand Rhinolophe qui présenteraient ou Toxique pour les organismes du sol gîtes de reproduction ; pourraient présenter un risque immédiat ou différé Toxique pour les abeilles - en automne : les bousiers constituent la proie principale parmi pour un ou plusieurs les coléoptères.
Peut entrainer des effest néfastes à long terme pour l'environnement Les incidences de l'Ivermectine sont les plus dangereuses entre de l'environnement Dangereux pour la couche d'ozone avril et juin (dans un rayon de 4 km autours du gîte) qui corres- « Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » « Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85) Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85) Barraud J., 1992. – Coléoptères Scarabaeidea d'Europe. Faune de France 78. Paris, Fédération française des Sociétés Linnéenne de Lyon, Société Halley B. A., Nessel R. J. & Lu A. H. Y., 1989. – Environmental aspects of Ivermectin usage in livestock : general considerations. Linnéenne de Lyon, 856 p. ISBN 2-903052-12-3 et ISBN 2-9505514-1-6.
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« Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » « Impact des pratiques agricoles sur la sélection alimentaire des Chiroptères » Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85) Éléments de réflexion à la conservation d'une colonie de Grand Rhinolophe en système de polyculture élevage. Colonie du Pin, Montournais (85) Liste des fiGuRes et tabLeauX
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Rédaction : Sabrina Donger (CPIE Sèvre et Bocage) Avis et relecture : Étienne Ouvrard (Les Naturalistes Vendéens, Groupe Chiroptères des Pays de la Loire), Benjamin Même-Lafond (LPO Anjou), Laurent Desnouhes (CPIE Sèvre et Bocage) Photographies : Pierre-Yves Marquis (CPIE Sèvre et Bocage) et Julien Sudreau (LPO Vendée) ([email protected]), avec l'aimable autorisation de l'Union Nationale des CPIE.eino POUR L'ENVIRONNEMENT CPIE Sèvre et Bocage – Association Maison de la Vie Rurale – 85700 La Flocellière

Source: http://chiropteres-morbihan.n2000.fr/sites/chiropteres-morbihan.n2000.fr/files/documents/page/cpie_sevre_et_bocage_.pdf

Impregnated central venous catheters for prevention of bloodstream infection in children (the catch trial): a randomised controlled trial

Impregnated central venous catheters for prevention of bloodstream infection in children (the CATCH trial): a randomised controlled trial Ruth E Gilbert, Quen Mok, Kerry Dwan, Katie Harron, Tracy Moitt, Mike Millar, Padmanabhan Ramnarayan, Shane M Tibby, Dyfrig Hughes, Carrol Gamble, for the CATCH trial investigators* SummaryBackground Impregnated central venous catheters are recommended for adults to reduce bloodstream infections but Published Onlinenot for children because there is not enough evidence to prove they are eff ective. We aimed to assess the eff ectiveness March 3, 2016of any type of impregnation (antibiotic or heparin) compared with standard central venous catheters to prevent http://dx.doi.org/10.1016/

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Numéro 1 - Juillet 2013 AU SOMMAIRE Le recours à des méthodes alternatives en expérimentation FRANCOPA en bref animale est aujourd'hui une nécessité, eu égard notamment Infocentre aux exigences du règlement REACh qui requiert des résultats Point sur les méthodes alternatives rapides et fiables sur les propriétés toxiques et écotoxiques Quelques partenaires de FRANCOPA