Diapositive









SFLS 9 OCTOBRE 2015
Ph Morlat pour le groupe d'experts
ACTUALISATION 2015
Prophylaxie pré-exposition (PrEP)
Optimisation du traitement antirétroviral en situation de
succès virologique (switch)
Prise en charge des enfants et des adolescents
Désir d'enfant, grossesse (incluant prise en charge du
nouveau-né de mère PVVIH)
GROUPE d'EXPERTS VIH 2015
Arnaud BLANC Olivier LORTHOLARY Laurent MANDELBROT François BOURDILLON Françoise BRUN-VEZINET Dominique COSTAGLIOLA François DABIS Isabelle POIZOT-MARTIN Christine ROUZIOUX Marianne l'HENAFF Anne-Marie TABURET Déclaration publique d'intérêts sur http://www.cns.sante.fr Avantages en nature sur https://www.transparence.sante.gouv.fr Actualisations 2015 des recommandations PVVIH :
SFLS 9 OCTOBRE 2015
Ph Morlat pour le groupe d'experts
Prophylaxie pré-exposition (PrEP)
SFLS 9 OCTOBRE 2015
Ph Morlat pour le groupe d'experts
Commission PrEP
Sous la coordination de Ph MORLAT F. BOURDILLON F. BRUN-VEZINET D.COSTAGLIOLA F. DABIS H.FISCHER M. l'HENAFF Considérations générales
Le groupe d'experts recommande que la PrEP • soit considérée comme une modalité de prévention s'inscrivant dans une démarche de santé sexuelle globale (BI I) ;
s'inscrive comme une modalité de prévention complémentaire des autres modalités déjà préconisées dans le cadre de la prévention dite
« combinée » de l'infection VIH (stratégies comportementales, préservatif,
dépistage, traitement ARV des PVVIH et prophylaxie pst exposition)(BI I) soit réalisée avec un accompagnement (counseling) visant à favoriser
l'adhésion à cette modalité de prévention et l'adoption à terme de pratiques sexuelles à moindre risque vis-à-vis de toutes les IST (BI I) ; s'accompagne d'une réévaluation du statut vaccinal des personnes et de
la proposition, selon les indications, de vaccinations vis-à-vis des virus des hépatites A et B (AII) et du méningocoque (BI I). Indications 1
PrEP chez les HSH ayant des relations sexuel es
à haut risque d'acquisition du VIH
Le groupe d'experts recommande que la PrEP puisse être prescrite aux HSH non infectés par le VIH : • rapportant des relations anales non protégées avec au moins deux
partenaires sur une période de six mois (AI)
ou ayant présenté plusieurs épisodes d'IST (syphilis, infections à
Chlamydia, gonococcie ou primo-infection par les virus des hépatites B ou C) dans l'année (BIII)
ou ayant eu plusieurs recours à une prophylaxie antirétrovirale post-
exposition dans l'année (BI I)
ou ayant l'habitude de consommer des substances psycho-actives lors des
rapports sexuels (BI I)
Indications 2
PrEP chez les personnes transgenres à haut risque
d'acquisition de l'infection VIH
Le groupe d'experts recommande que les personnes transgenres ayant des
relations sexuelles non protégées bénéficient de la prescription de PrEP selon les mêmes indications que chez les HSH (BI I)
Indications 3
PrEP chez d'autres personnes en situation à haut
risque d'acquisition de l'infection VIH
Personnes chez lesquel es une PrEP peut être envisagée au cas par cas

Usager de drogues intraveineuses avec partage de seringues (AI)
Personne en situation de prostitution exposée à des rapports sexuels non
protégés (BI I)
Personne en situation de vulnérabilité exposée à des rapports sexuels
non protégés à haut risque de transmission du VIH** (BI I)
** il s'agit de rapports avec des personnes appartenant à un groupe à
prévalence du VIH élevée [personne ayant des partenaires sexuels multiples,
ou originaire de région à prévalence du VIH >1% (La Guyane fait partie des régions concernées), ou usager de drogue injectable] ou avec des facteurs
physiques augmentant le risque de transmission chez la personne exposée
(ulcération génitale ou anale, IST associée, saignement) Autres indications
PrEP au cours des essais
Le groupe recommande que les conseils scientifiques des essais
thérapeutiques incluant des arrêts d'antirétroviraux considèrent la PrEP
parmi les modalités préventives à envisager en dehors des phases de traitement continu chez les partenaires non infectés par le VIH des personnes participant aux essais Non indications de la PrEP
Le groupe d'experts recommande de ne pas prescrire de PrEP aux personnes
exposées aux situations suivantes : • Relations entre HSH non protégées mais ne correspondant pas à une
situation à haut risque de transmission du VIH
Relations hétérosexuelles non protégées mais ne correspondant pas à
une situation à haut risque de transmission du VIH
Relations hétérosexuelles avec un PVVIH sous traitement antirétroviral
efficace (ARN VIH plasmatique<50 copies/ml)
Souhait de procréation naturel e chez des couples sérodifférents.
Modalités d'administration
Le groupe d'experts recommande: • soit une prévention continue par un comprimé quotidien de
ténofovirDF/emtricitabine (activité optimale protectrice après 7 jours
chez les HSH et après 21 jours chez les femmes) soit une prévention « à la demande » comprenant deux comprimés de
ténofovirDF/emtricitabine pris entre 24h et 2h précédant l'acte sexuel,
puis un comprimé 24h et un autre 48h après la prise précédant la
relation sexuelle (ou prise continue et quotidienne si des relations ont lieu
avant la prise complémentaire suivant l'acte). L'efficacité de cette
modalité de prise n'a toutefois été démontrée que chez des HSH à haut
risque d'acquisition du VIH et ne peut donc pas être recommandée chez
les autres personnes à risque, en particulier les femmes.

Surveil ance
Une première consultation :
- visite médicale (signes cliniques de primo infection VIH, médicaments
néphrotoxiques, contraception orale) - entretien de counseling (incitation à l'absence de rapport sexuel non protégé
jusqu'à la prochaine consultation) - prélèvement sanguin [VIH, VHB, VHC, fonction rénale, IST]

Une deuxième consultation trois semaines plus tard:
- signes cliniques de primo infection VIH ?
- tirer les conclusions du premier bilan biologique (IST, VHB / VHC contre-
indication de PreP ne pouvant être levée qu'en RCP) - nouvelle vérification du statut sérologique VIH
- première prescription de PrEP

Une surveil ance clinique et biologique trimestrielle
Modalités organisationnelles
Identification des personnes-cibles au décours d'un entretien personnalisé
Prescription de PrEP réalisée dans des structures où exercent au moins un
praticien formé à la prescription des ARV et des professionnels ou
volontaires habilités dans le domaine de la prévention, de l'éducation
thérapeutique, du soutien psychologique et de l'accompagnement social
Sous réserve d'adaptations réglementaires :
- CeGIDD
- services hospitaliers

- autres structures (centres de santé sexuelle, associations médicalisées)
après labellisation par les ARS.

Traçabilité des prescriptions, évaluation du dispositif
Cohorte nationale des éventuels séroconverteurs sous PrEP (biothèque).
Considérations économiques
Estimation de la population qui pourr ait bénéficier en France de PrEP: plusieurs dizaines de mil iers de personnes
Le groupe recommande l'octroi de do
tations spécifiques adaptées aux
lieux de délivrance de la PrEP en termes de ressources humaines, techniques et biologiques Caractère coût-efficace de la PrEP mis en évidence dans le cadre de
stratégies ciblées sur des populations à haut risque Recommandation de réaliser en France des études coût/efficacité dans
l'ensemble des indications retenues par le groupe et prenant en compte
la mise à disposition proche de formes génériques de TDF/FTC
Information
Information précise et adaptée aux différents publics (professionnels de
santé, structures sanitaires, associations de patients, grand public) Délimiter clairement les indications et les non-indications de cette
nouvelle modalité de prévention. Optimisation du traitement antirétroviral
en situation de succès virologique
SFLS 9 OCTOBRE 2015
B Hoen pour le groupe d'experts
Commission
«traitement antirétroviral»
Sous la coordination de B. HOEN F. BONNET C. DELAUGERRE P. DELOBEL C.GOUJARD M. l'HENAFF S.MATHERON L.PIROTH D.REY A-M TABURET P. TATTEVIN Y. YAZDANPANAH Pourquoi ces recommandations ?
Le changement d'un traitement antirétroviral efficace est une pratique de
plus en plus fréquente. On observe néanmoins qu'elle est hétérogène,
ne prend pas toujours en compte le risque d'échappement virologique
et est souvent motivée par des objectifs non explorés par les essais
thérapeutiques
.
De plus, les switch sont parfois effectués en négligeant les autres
dispositions
pouvant contribuer à l'amélioration des effets indésirables
que l'on cherche à diminuer. Il apparait utile de les rappeler.
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique

Bruno Hoen
Principes et règles à respecter (1)
Historique des traitements antirétroviraux
Echecs virologiques antérieurs ATCD d'intolérance et d'allergie à des ARV prescrits antérieurement Ré-analyse de tous les tests génotypiques de résistance réalisés antérieurement avec les algorithme les + récents (génotype cumulé) Génotype sur ADN: uniquement une bonne valeur prédictive positive Situations à risque d'échec virologique en cas de réduction du
nombre d'ARV actifs

Durée de traitement préalable une diminution du nombre d'ARV ne devrait pas être réalisée au cours des 24 premiers mois d'un trt initié en phase chronique Lorsque le traitement a été initié au moment de la primo-infection, une diminution du nombre d'ARV n'est pas souhaitable Blip ou charge virale <50 copies/ml mais avec signal détectable ADN-VIH > 3 log/ 106 PBMC tion d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique
Principes et règles à respecter (2)
Situations particulières
Prendre en compte le risque lié à l'arrêt un médicament ayant une bonne diffusion cérébrale en cas d'atcd d'encéphalite Prudence si mutation sur le codon 138 et rilpivirine Prudence si 184 V isolée et 3ème agent à faible barrière génétique. Si infection chronique par le VHB ne pas arrêter un ARV actif sur le VHB (TDF, FTC ou 3TC), ou discuter l'introduction d'entécavir Suivi après un changement de traitement antirétroviral
Tolérance clinique et biologique évaluée à M1 CV VIH plasmatique contrôlée à M1 et M3 Si efficacité et tolérance confirmées à M3, reprise du suivi semestriel Recommandation : en raison du nombre de paramètres à prendre en compte, il
est recommandé que les décisions de modification de traitement dans les situations complexes soient prises au cours de réunions de concertation pluridisciplinaire [AI I] Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique

Bruno Hoen
Options pour simplifier la prise du traitement ARV (1)
Diminution du nombre de prises et/ou de comprimés – Switch de IP/r en 2 prises vers IP/r 1 prise (DRV/r ou ATV/r)
Switch de RAL + TDF/FTC vers EVG/c/TDF/FTC
Switch de IP/r + TDF/FTC vers EVG/c/TDF/FTC
Switch de INNTI + 2 INTI vers EVG/c/TDF/FTC
Switch de IP/r + TDF/FTC vers RPV/TDF/FTC

Switch d'une trithérapie efficace vers ABC/3TC/DTG
Réduction de dose – INNTI + 2 INTI : diminution de la dose d'EFV de
600 mg/j à 400 mg/j
Schéma thérapeutique possible
Schéma possible mais contraignant
IP/r + INTI :
Données insuffisantes (évaluation à
diminution de la dose d'IP ?
poursuivre)
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique

Bruno Hoen
Options pour simplifier la prise du traitement ARV (2)

diminution du nombre d'antirétroviraux – Monothérapie d'IP/r (absence d'échec IP, > 24 mois de CV < 50 copies/ml,
ADN < 2,3 log et uniquement avec DRV/r)
– Switch de trithérapie vers une bithérapie
LPV/r + 3TC
ATV/r + 3TC
Schéma thérapeutique possible
DRV/r + 3TC
Schéma possible mais de façon restreinte
DTG + 3TC
Données insuffisantes (évaluation à poursuivre)
Schéma thérapeutique non recommandé
INI + INNTI
RAL + MVC
IP/r + RAL
retrait du ritonavir en association avec atazanavir
diminution du nombre de jours de traitement prises discontinues (5 jours/7), ARV à longue durée d'action
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique

Bruno Hoen
Options pour corriger et prévenir la toxicité rénale (1)
explorer toute anomalie rénale [AI ]
les situations correspondant à une diminution de la sécrétion tubulaire de
créatinine (+ 10-12 μmol/L à M1 stable à M3), observées avec DVG, RPV, EVG
les altérations progressives de la fonction rénale liées à une toxicité des
ARV, à la survenue d'une comorbidité rénale, à la co-prescription d'un autre médicament néphrotoxique [AII] évoquer une possible toxicité rénale après exposition prolongée à ATV/r au
LPV/r, associés ou non au TDF [AI ]
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique

Bruno Hoen
Options pour corriger et prévenir la toxicité rénale (2)
adapter le traitement ARV en cas d'insuffisance rénale
remplacement du TDF si DFG < 50 mL/min par l'ABC si HLA-B*5701 négatif
et en l'absence d'infection par le VHB – réduction de la dose de TDF si DFG entre 30 et 50 ml/min
arrêt du TDF si le DFG est < 30 ml/min
arrêt des IP/r si diminution persistante et inexpliquée du DFG
adaptation de la dose de 3TC et FTC en fonction du DFG [AII]
prendre en compte, si prescription d'ARV néphrotoxiques
les autres facteurs de risque de maladie rénale : âge, origine d'Afrique sub-
saharienne et des Antil es, diabète, HTA, infection VIH avancée, co-infection par le VHB ou le VHC – la prescription d'autres médicaments néphrotoxiques [AI ]
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique

Bruno Hoen
Options pour corriger et prévenir les EI neuropsychiques
réaliser un dépistage systématique des effets indésirables neuro-psychiques de
l'éfavirenz qui, bien que fréquents, peuvent être méconnus [AII]. Plusieurs
stratégies de switch permettent une amélioration de la qualité de vie des personnes traitées, à efficacité virologique comparable rechercher la toxicité neuro-psychique d'autres antirétroviraux (rilpivirine,
étravirine et inhibiteurs d'intégrase) qui doit être reconnue et peut conduire à
envisager un switch [BI ] Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique

Bruno Hoen
Options pour corriger et prévenir la toxicité hépatique
En cas d'atteinte hépatique persistante sous traitement ARV (notamment une élévation des transaminases) – rechercher d'autres facteurs de toxicité hépatique [BI ]
– s'assurer de l'absence de surdosage des antirétroviraux potentiellement
responsables d'une toxicité directe [BI I] ; – envisager une modification du traitement ARV, en l'absence de cause
identifiée ou en cas de comorbidité hépatique évolutive,
• en arrêtant une prescription de d4T, ddI et ZDV, qui ne doivent plus être • en remplaçant dans la mesure du possible les IP et l'EFV, a fortiori en
présence d'une insulino-résistance, de troubles lipidiques ou d'une stéatose hépatique Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique

Bruno Hoen
Prise en charge du risque cardiovasculaire
Sevrage tabac, diététique, incitation à l'exercice [AI]
En cas de dyslipidémie: – remplacement de l'IP/r ou de l'éfavirenz par un INNTI moins délétère sur
les lipides (névirapine, étravirine, rilpivirine), en l'absence d'antécédent d'échec virologique sous un traitement comportant un INNTI [BI] – remplacement de l'IP/r ou de l'éfavirenz par le raltégravir [BI],
remplacement de l'IP/r par un IP/r moins perturbateur des lipides
(atazanavir éventuellement sans ritonavir, darunavir) [BI] Introduction d'un traitement hypolipémiant si les 2 premières étapes n'ont pas
permis d'atteindre l'objectif [BI]
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique

Bruno Hoen
Prise en charge des lipodystrophies
diagnostic précoce
remplacer les ARV jugés responsables de la lipodystrophie par des ARV réputés
avoir un moindre impact sur les troubles de la répartition des graisses. Néanmoins aucune intervention thérapeutique n'ayant fait la preuve d'une efficacité à large échelle, aucune stratégie particulière ne peut être
réévaluer l'hygiène de vie et proposer des mesures correctrices
évaluer l'intérêt de l'administration de produit de comblement (lipoatrophie du
visage) ou d'une intervention réparatrice en cas de lipodystrophie préjudiciable
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique

Bruno Hoen
En cas de survenue d'un diabète sous traitement ARV
remplacer les ARV jugés responsables du diabète (le plus souvent IP/r et
éfavirenz) par des ARV réputés avoir un moindre impact métabolique [B I I].
Néanmoins aucune modification thérapeutique précise n'ayant fait la preuve
d'une efficacité à large échel e, aucune stratégie particulière ne peut être
mesures hygiéno-diététiques [A II]
prescrire des antidiabétiques oraux en cas d'inefficacité du changement de
traitement antirétroviral; la thérapeutique de 1ère ligne en l'absence
d'insuffisance rénale est la metformine (prudence avec les co-prescriptions) [B II] Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique

Bruno Hoen
Modification du traitement ARV et réduction des coûts
Favoriser la prescription des associations d'ARV les moins coûteuses, lorsqu'à
l'issue d'un choix basé sur les critères d'efficacité, de tolérance et de facilité de prise, plusieurs options restent possibles Proposer aux PVVIH, dont la situation individuelle le permet, des switch dans un
objectif de réduction des coûts, sous réserve :
– d'expliciter clairement au patient la motivation du changement et les éventuelles contraintes de prise en résultant – de recueillir sa pleine adhésion à cette attitude Intérêt des monothérapies d'IP, des switch IP vers INNRT (sauf étravirine), des
switch intra-classe (ex: TDF/FTC vers ABC/ 3TC) et dans le futur des génériques
Mettre en place des actions sensibilisant les différents acteurs (PVVIH, médecins,
pharmaciens, soignants) au coût des traitements ARV et des études ayant pour
objectif de démontrer la non-infériorité de traitements moins onéreux Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de
succès virologique

Bruno Hoen
Prise en charge des enfants et des
adolescents
SFLS 9 OCTOBRE 2015
A Faye pour le groupe d'experts
Commission
«Prise en charge des enfants et adolescents infectés par le VIH»

Sous la direction du Professeur Albert Faye, CHU Robert Debré, Paris
Pr S. BLANCHE, CHU Necker-Enfants malades, Paris
Dr M-L. CHAIX, CHU Necker, Paris
Dr C. DOLLFUS, CHU Trousseau, Paris
Dr P. FRANGE, CHU Necker-Enfants malades, Paris
Mme I. FUNCK BRENTANO, CHU Necker-Enfants malades, Paris
Dr F. MONPOUX, CHU Nice
M G. POINT, TRT-5, Dessine moi un mouton, Paris
Dr I. THURET, CHU La Timone, Marseille
Pr J-M. TRELUYER, CHU Cochin, Paris
Dr J. TRICOIRE, CHU Toulouse
Mme N. TROCMÉ, CHU Trousseau, Paris
Audition: Dr D. HIRT, CHU Cochin, Paris

Prise en charge de l'enfant et de l'adolescent
Tout enfant infecté par le VIH-1 doit recevoir un traitement antirétroviral le
plus tôt possible (AII).
(En 2013, trois niveaux de délais étaient proposés en fonction de la situation clinique et immuno-virologique) Dans certaines situations ce traitement est à initier sans délai (dans les 2
semaines suivant le diagnostic): • chez tous les enfants de moins de 24 mois (AI) ;
• chez les enfants symptomatiques (CDC B ou C) (AI) ;
• chez les enfants asymptomatiques ou peu symptomatiques (CDC N ou
A) et ayant des CD4 < 750/mm3 (20%) entre 2 et 3 ans, <500/mm3
(20%) entre 3 et 5 ans), ou < 200/mm3(15%) après 5 ans (AI).
Choix du traitement initial. Recommandations (en l'absence de co-infection
l'hépatite B ou de tuberculose).
Age
ABC + ZDV (intérêt chez le nourrisson et/ou l'enfant dont l'observance est incertaine) ABC + 3TC (ou FTC) 3TC (ou FTC) + ZDV (par ordre de
Pas d'alternative TDF + FTC (ou 3TC) si Tanner 4-5‡ (par ordre de RAL**
Désir d'enfant, grossesse et prise en
charge du nouveau-né de mère PVVIH
SFLS 9 OCTOBRE 2015
L Mandelbrot, A Faye pour le groupe d'experts
Commission
«Désir d'enfant et grossesse»

Sous la direction du Professeur Laurent MANDELBROT, CHU Louis Mourier,
Colombes


Dr A. BERREBI, CHU Toulouse
Pr S. BLANCHE, CHU Necker-Enfants malades, Paris
Mme V. BOYER, AIDES, Paris
Dr L. BUJAN, CHU Toulouse
Pr F. DABIS, INSERM U897 et Université Bordeaux 2
Dr P. FAUCHER, CHU Bichat-Claude-Bernard, Paris
Pr A. FAYE, CHU Rober-Debré, Paris
Pr S. MATHERON, CHU Bichat-Claude-Bernard, Paris
Dr M. PARTISANI, CHU Strasbourg
Pr C. ROUZIOUX, CHU Necker-Enfants malades, Paris
Mme C. TAERON, ARCAT, Paris
Dr R. TUBIANA, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris
Dr J. WARSZAWSKI, INSERM U1022, Kremlin-Bicêtre
Audition: Pr J-M. TRELUYER, CHU Cochin, Paris

Taux de TME sous multithérapie selon le moment de
début de traitement et la charge virale à
l'accouchement, 2000-2010
EPF
CESP 1018
Effet charge virale Depuis la
1er trimestre
conception
trimestre
trimestre
ART débuté avant conception et CV <50 : TME = 0% [0.0 - 0.1] Effet délai de traitement Mandelbrot et al.CID 2015 Désir d'enfant
1. Prise en charge préconceptionnelle du couple :
Débuter un traitement ARV et chez la femme l'adapter en vue de la
grossesse
– Vaccinations à jour, notamment rubéole chez la femme, coqueluche – Supplémentation acide folique chez la femme
Traitement anti-VHC avant la grossesse (CI pendant)

2. Procréation naturel e : Lorsque le couple opte pour la procréation
naturelle, la principale recommandation est d'obtenir une charge virale
plasmatique indétectable au long cours (plus de 6 mois) chez le/la
partenaire vivant avec le VIH, par un traitement antirétroviral
Grossesse : choix des antirétroviraux
1. Premier choix : 2INTI + IP/ritonavir (AII)
– INTI : abacavir + lamivudine (AII), ou ténofovir + emtricitabine (AII), ou zidovudine + lamivudine (BI) – IP/r: darunavir (AII), atazanavir (AII) ou en alternative lopinavir (BI ) 2. Alternatives : efavirenz après 12 SA (BI), nevirapine (BII), saquinavir (BI I),
enfuvirtide (BI I), raltégravir (BIII)
3. Femmes pas encore sous ARV : débuter le plus précocement possible (AII)
4. Femmes prenant un traitement avant d'être enceinte :
Pas d'efavirenz avant 12 semaines d'aménorrhée (SA), risque
malformatif (AII). Privilégier les ARV premier choix ou alternatives
(tableau), remplacer les ARV récents non recommandés chez la femme enceinte sauf nécessité pour tolérance ou efficacité (AII ) ; 5. Début tardif (au 3e trimestre de grossesse) : envisager un
renforcement par raltégravir ou enfuvirtide
Voie basse lorsque CV< 50 c/mL autour de 36 SA (AII)
Césarienne prophylactique à 38-39 SA lorsque CV> 400 c/mL (AI)
Evaluer au cas par cas lorsque CV entre 50 et 400 c/mL, en envisageant un renforcement du traitement ARV et un contrôle rapproché (BI I) Perfusion de zidovudine seulement si CV > 50 c/mL (BI ) ou en cas de
complication obstétricale, telle qu'un accouchement prématuré, une
hémorragie ou une chorio-amniotite (BI I)
Débit de perfusion d'AZT diminué de moitié par rapport à la posologie
classique : dose de charge 1 mg/kg, puis dose d'entretien 0,5 mg/kg/h
Prise en charge du nouveau-né
Névirapine proposée pour la en PTME au même titre que la zidovudine
chez le nouveau-né à faible risque d'infection (B II ). Posologie adaptée à au poids(OMS). Pendant 15 jours.
Abaissement du seuil de renforcement de la prophylaxie du nouveau-né
à 400 copies/ml à l'accouchement (au lieu de 1000 copies/ml)
Mise en place du calendrier vaccinal en vigueur sans retard (excepté pour
le BCG réalisé après le diagnostic de non contamination) et renforcé pour
le vaccin anti-pneumococique conjugué (schéma 3+1)

Poursuite de la vigilance du suivi de la toxicité potentielle des inhibiteurs
nucléosidiques de la RT (neurologique, cardiaque. ). Importance de la
pharmacovigilance
- à tous les membres du
groupe et des commissions
- au CNS (P Yeni, J Bressy,
A Moussou)
- à l'ANRS (JF Delfraissy)
et pour votre attention

SFLS 9 OCTOBRE 2015
Ph Morlat pour le groupe d'experts

Source: http://sidainfoplus.fr/sites/vihplus/IMG/pdf/ACTU_RECO_2015_SFLS_091015.pdf

Rx only

LEVETIRACETAM - levetiracetam tablet, film coated Solco Healthecare US, LLC DESCRIPTIONLevetiracetam is an antiepileptic drug available as 250 mg (pink), 500 mg (pink), 750 mg (pink), and 1000 mg (white) tablets for oraladministration.The chemical name of Levetiracetam, a single enantiomer, is (-)-(S)-α-ethyl-2-oxo-1-pyrrolidine acetamide, its molecular formula isC8H14N2O2 and its molecular weight is 170.21. Levetiracetam is chemically unrelated to existing antiepileptic drugs (AEDs). It hasthe following structural formula:

Impaginato italus hortus

Review n. 10 – Italus Hortus 16 (4), 2009: 1-22 Gestione dell'energia radiante nelle piante da frutto: utilizzazione, foto- protezione e foto-danno. Quali implicazioni per la produttività?Pasquale Losciale*, Emanuele Pierpaoli e Luca Corelli Grappadelli Dipartimento di Colture Arboree, Università di Bologna, via Fanin 46, 40127 Bologna