Diapositive 








SFLS 9 OCTOBRE 2015 
Ph Morlat pour le groupe d'experts 
ACTUALISATION 2015 
• Prophylaxie pré-exposition (PrEP) 
• Optimisation du traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique (switch) 
• Prise en charge des enfants et des adolescents 
• Désir d'enfant, grossesse (incluant prise en charge du 
nouveau-né de mère PVVIH) 
GROUPE d'EXPERTS VIH 2015 
 Arnaud BLANC 
Olivier LORTHOLARY 
Laurent MANDELBROT 
François BOURDILLON 
Françoise BRUN-VEZINET 
Dominique COSTAGLIOLA François DABIS 
Isabelle POIZOT-MARTIN 
Christine ROUZIOUX 
Marianne l'HENAFF 
Anne-Marie TABURET 
 Déclaration publique d'intérêts sur http://www.cns.sante.fr 
Avantages en nature sur https://www.transparence.sante.gouv.fr 
Actualisations 2015 des recommandations PVVIH : 
SFLS 9 OCTOBRE 2015 
Ph Morlat pour le groupe d'experts 
Prophylaxie pré-exposition (PrEP) 
SFLS 9 OCTOBRE 2015 
Ph Morlat pour le groupe d'experts 
Commission PrEP 
Sous la coordination de Ph MORLAT  
F. BOURDILLON F. BRUN-VEZINET D.COSTAGLIOLA F. DABIS 
H.FISCHER M. l'HENAFF 
Considérations générales 
Le groupe d'experts recommande que la PrEP •
soit considérée comme une modalité de prévention s'inscrivant dans une 
démarche de santé sexuelle globale (BI I) ; 
s'inscrive comme une modalité de prévention complémentaire des autres 
modalités déjà préconisées dans le cadre de la prévention dite 
« combinée » de l'infection VIH (stratégies comportementales, préservatif, 
dépistage, traitement ARV des PVVIH et prophylaxie pst exposition)(BI I) 
soit réalisée avec un accompagnement (counseling) visant à favoriser 
l'adhésion à cette modalité de prévention et l'adoption à terme de 
pratiques sexuelles à moindre risque vis-à-vis de toutes les IST (BI I) ; 
s'accompagne d'une réévaluation du statut vaccinal des personnes et de 
la proposition, selon les indications, de vaccinations vis-à-vis des virus des 
hépatites A et B (AII) et du méningocoque (BI I). 
Indications 1 
PrEP chez les HSH ayant des relations sexuel es 
à haut risque d'acquisition du VIH 
Le groupe d'experts recommande que la PrEP puisse être prescrite aux HSH 
non infectés par le VIH : •
rapportant des relations anales non protégées avec au moins deux 
partenaires sur une période de six mois (AI) 
ou ayant présenté plusieurs épisodes d'IST (syphilis, infections à 
Chlamydia, gonococcie ou primo-infection par les virus des hépatites B ou 
C) dans l'année (BIII) 
ou ayant eu plusieurs recours à une prophylaxie antirétrovirale post-
exposition dans l'année (BI I) 
ou ayant l'habitude de consommer des substances psycho-actives lors des 
rapports sexuels (BI I) 
Indications 2 
PrEP chez les personnes transgenres à haut risque 
d'acquisition de l'infection VIH 
Le groupe d'experts recommande que les personnes transgenres ayant des 
relations sexuelles non protégées bénéficient de la prescription de PrEP selon 
les mêmes indications que chez les HSH (BI I) 
Indications 3 
PrEP chez d'autres personnes en situation à haut 
risque d'acquisition de l'infection VIH 
Personnes chez lesquel es une PrEP peut être envisagée au cas par cas 
•
Usager de drogues intraveineuses avec partage de seringues (AI) 
Personne en situation de prostitution exposée à des rapports sexuels non 
protégés (BI I) 
Personne en situation de vulnérabilité exposée à des rapports sexuels 
non protégés à haut risque de transmission du VIH** (BI I) 
** il s'agit de rapports avec des personnes appartenant à un groupe à 
prévalence du VIH élevée [personne ayant des partenaires sexuels multiples, 
ou originaire de région à prévalence du VIH >1% (La Guyane fait partie des 
régions concernées), ou usager de drogue injectable] ou avec des facteurs 
physiques augmentant le risque de transmission chez la personne exposée 
(ulcération génitale ou anale, IST associée, saignement) 
Autres indications 
PrEP au cours des essais  
Le groupe recommande que les conseils scientifiques des essais 
thérapeutiques incluant des arrêts d'antirétroviraux considèrent la PrEP 
parmi les modalités préventives à envisager en dehors des phases de 
traitement continu chez les partenaires non infectés par le VIH des personnes 
participant aux essais 
Non indications de la PrEP 
Le groupe d'experts recommande de ne pas prescrire de PrEP aux personnes 
exposées aux situations suivantes : •
Relations entre HSH non protégées mais ne correspondant pas à une 
situation à haut risque de transmission du VIH 
Relations hétérosexuelles non protégées mais ne correspondant pas à 
une situation à haut risque de transmission du VIH 
Relations hétérosexuelles avec un PVVIH sous traitement antirétroviral 
efficace (ARN VIH plasmatique<50 copies/ml) 
Souhait de procréation naturel e chez des couples sérodifférents. 
Modalités d'administration 
Le groupe d'experts recommande: •
soit une prévention continue par un comprimé quotidien de 
ténofovirDF/emtricitabine (activité optimale protectrice après 7 jours 
chez les HSH et après 21 jours chez les femmes) 
soit une prévention « à la demande » comprenant deux comprimés de 
ténofovirDF/emtricitabine pris entre 24h et 2h précédant l'acte sexuel, 
puis un comprimé 24h et un autre 48h après la prise précédant la 
relation sexuelle (ou prise continue et quotidienne si des relations ont lieu 
avant la prise complémentaire suivant l'acte). L'efficacité de cette 
modalité de prise n'a toutefois été démontrée que chez des HSH à haut 
risque d'acquisition du VIH et ne peut donc pas être recommandée chez 
les autres personnes à risque, en particulier les femmes. 
 
Surveil ance 
Une première consultation : 
- visite médicale (signes cliniques de primo infection VIH, médicaments 
néphrotoxiques, contraception orale) 
- entretien de counseling (incitation à l'absence de rapport sexuel non protégé 
jusqu'à la prochaine consultation) 
- prélèvement sanguin [VIH, VHB, VHC, fonction rénale, IST] 
•
Une deuxième consultation trois semaines plus tard: 
- signes cliniques de primo infection VIH ? 
- tirer les conclusions du premier bilan biologique (IST, VHB / VHC contre-
indication de PreP ne pouvant être levée qu'en RCP) 
- nouvelle vérification du statut sérologique VIH 
-  première prescription de PrEP 
•
Une surveil ance clinique et biologique trimestrielle 
Modalités organisationnelles 
Identification des personnes-cibles au décours d'un entretien personnalisé 
Prescription de PrEP réalisée dans des structures où exercent au moins un 
praticien formé à la prescription des ARV et des professionnels ou 
volontaires habilités dans le domaine de la prévention, de l'éducation 
thérapeutique, du soutien psychologique et de l'accompagnement social 
Sous réserve d'adaptations réglementaires : 
- CeGIDD 
- services hospitaliers 
- autres structures (centres de santé sexuelle, associations médicalisées) 
après labellisation par les ARS. 
•
Traçabilité des prescriptions, évaluation du dispositif 
Cohorte nationale des éventuels séroconverteurs sous PrEP (biothèque). 
Considérations économiques 
Estimation de la population qui pourr
 ait bénéficier en France de PrEP: 
plusieurs dizaines de mil iers de personnes 
Le groupe recommande l'octroi de do
 tations spécifiques adaptées aux 
lieux de délivrance de la PrEP en termes de ressources humaines, 
techniques et biologiques 
Caractère coût-efficace de la PrEP mis en évidence dans le cadre de 
stratégies ciblées sur des populations à haut risque 
Recommandation de réaliser en France des études coût/efficacité dans 
l'ensemble des indications retenues par le groupe et prenant en compte 
la mise à disposition proche de formes génériques de TDF/FTC 
Information 
Information précise et adaptée aux différents publics (professionnels de 
santé, structures sanitaires, associations de patients, grand public) 
Délimiter clairement les indications et les non-indications de cette 
nouvelle modalité de prévention. 
Optimisation du traitement antirétroviral 
en situation de succès virologique 
SFLS 9 OCTOBRE 2015 
B Hoen pour le groupe d'experts 
Commission 
«traitement antirétroviral» 
Sous la coordination de B. HOEN  F. BONNET 
C. DELAUGERRE P. DELOBEL C.GOUJARD 
M. l'HENAFF S.MATHERON L.PIROTH 
D.REY A-M TABURET P. TATTEVIN Y. YAZDANPANAH 
Pourquoi ces recommandations ? 
Le changement d'un traitement antirétroviral efficace est une pratique de 
plus en plus fréquente. On observe néanmoins qu'elle est hétérogène, 
ne prend pas toujours en compte le risque d'échappement virologique 
et est souvent motivée par des objectifs non explorés par les essais 
thérapeutiques. 
De plus, les switch sont parfois effectués en négligeant les autres 
dispositions pouvant contribuer à l'amélioration des effets indésirables 
que l'on cherche à diminuer. Il apparait utile de les rappeler. 
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Bruno Hoen 
Principes et règles à respecter (1) 
Historique des traitements antirétroviraux 
Echecs virologiques antérieurs 
ATCD d'intolérance et d'allergie à des ARV prescrits antérieurement 
Ré-analyse de tous les tests génotypiques de résistance réalisés antérieurement avec les algorithme les + récents (génotype cumulé) 
Génotype sur ADN: uniquement une bonne valeur prédictive positive 
Situations à risque d'échec virologique en cas de réduction du 
nombre d'ARV actifs 
Durée de traitement préalable 
une diminution du nombre d'ARV ne devrait pas être réalisée au cours des 24 premiers mois d'un trt initié en phase chronique 
Lorsque le traitement a été initié au moment de la primo-infection, une diminution du nombre d'ARV n'est pas souhaitable 
Blip ou charge virale <50 copies/ml mais avec signal détectable 
ADN-VIH > 3 log/ 106 PBMC 
 tion d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Principes et règles à respecter (2) 
Situations particulières 
Prendre en compte le risque lié à l'arrêt un médicament ayant une bonne diffusion cérébrale en cas d'atcd d'encéphalite 
Prudence si mutation sur le codon 138 et rilpivirine 
Prudence si 184 V isolée et 3ème agent à faible barrière génétique. 
Si infection chronique par le VHB ne pas arrêter un ARV actif sur le VHB (TDF, FTC ou 3TC), ou discuter l'introduction d'entécavir 
Suivi après un changement de traitement antirétroviral 
Tolérance clinique et biologique évaluée à M1 
CV VIH plasmatique contrôlée à M1 et M3 
Si efficacité et tolérance confirmées à M3, reprise du suivi semestriel 
Recommandation : en raison du nombre de paramètres à prendre en compte, il 
est recommandé que les décisions de modification de traitement dans les 
situations complexes soient prises au cours de réunions de concertation 
pluridisciplinaire [AI I] 
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Bruno Hoen 
Options pour simplifier la prise du traitement ARV (1) 
Diminution du nombre de prises et/ou de comprimés 
– Switch de IP/r en 2 prises vers IP/r 1 prise (DRV/r ou ATV/r) 
– Switch de RAL + TDF/FTC vers EVG/c/TDF/FTC 
– Switch de IP/r + TDF/FTC vers EVG/c/TDF/FTC 
– Switch de INNTI + 2 INTI vers EVG/c/TDF/FTC 
– Switch de IP/r + TDF/FTC vers RPV/TDF/FTC 
 
– Switch d'une trithérapie efficace vers ABC/3TC/DTG 
Réduction de dose 
– INNTI + 2 INTI : diminution de la dose d'EFV de 
600 mg/j à 400 mg/j 
Schéma thérapeutique possible 
Schéma possible mais contraignant 
– IP/r + INTI : 
Données insuffisantes (évaluation à 
 diminution de la dose d'IP ? 
poursuivre) 
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Bruno Hoen 
Options pour simplifier la prise du traitement ARV (2) 
•
diminution du nombre d'antirétroviraux 
– Monothérapie d'IP/r (absence d'échec IP, > 24 mois de CV < 50 copies/ml, 
ADN < 2,3 log et uniquement avec DRV/r) 
– Switch de trithérapie vers une bithérapie 
• LPV/r + 3TC 
• ATV/r + 3TC 
Schéma thérapeutique possible 
• DRV/r + 3TC 
Schéma possible mais de façon restreinte 
• DTG + 3TC 
Données insuffisantes (évaluation à poursuivre) 
Schéma thérapeutique non recommandé 
• INI + INNTI 
• RAL + MVC 
• IP/r + RAL 
 retrait du ritonavir en association avec atazanavir 
diminution du nombre de jours de traitement 
prises discontinues (5 jours/7), ARV à longue durée d'action 
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Bruno Hoen 
Options pour corriger et prévenir la toxicité rénale (1) 
explorer toute anomalie rénale [AI ] 
– les situations correspondant à une diminution de la sécrétion tubulaire de 
créatinine (+ 10-12 μmol/L à M1 stable à M3), observées avec DVG, RPV, EVG 
– les altérations progressives de la fonction rénale liées à une toxicité des 
ARV, à la survenue d'une comorbidité rénale, à la co-prescription d'un autre 
médicament néphrotoxique [AII] 
évoquer une possible toxicité rénale après exposition prolongée à ATV/r au 
LPV/r, associés ou non au TDF [AI ] 
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Bruno Hoen 
Options pour corriger et prévenir la toxicité rénale (2) 
adapter le traitement ARV en cas d'insuffisance rénale 
– remplacement du TDF si DFG < 50 mL/min par l'ABC si HLA-B*5701 négatif 
et en l'absence d'infection par le VHB 
– réduction de la dose de TDF si DFG entre 30 et 50 ml/min 
– arrêt du TDF si le DFG est < 30 ml/min 
– arrêt des IP/r si diminution persistante et inexpliquée du DFG 
– adaptation de la dose de 3TC et FTC en fonction du DFG [AII] 
prendre en compte, si prescription d'ARV néphrotoxiques 
– les autres facteurs de risque de maladie rénale : âge, origine d'Afrique sub-
saharienne et des Antil es, diabète, HTA, infection VIH avancée, co-infection 
par le VHB ou le VHC 
– la prescription d'autres médicaments néphrotoxiques [AI ] 
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Bruno Hoen 
Options pour corriger et prévenir les EI neuropsychiques 
réaliser un dépistage systématique des effets indésirables neuro-psychiques de 
l'éfavirenz qui, bien que fréquents, peuvent être méconnus [AII]. Plusieurs 
stratégies de switch permettent une amélioration de la qualité de vie des 
personnes traitées, à efficacité virologique comparable 
rechercher la toxicité neuro-psychique d'autres antirétroviraux (rilpivirine, 
étravirine et inhibiteurs d'intégrase) qui doit être reconnue et peut conduire à 
envisager un switch [BI ] 
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Bruno Hoen 
Options pour corriger et prévenir la toxicité hépatique 
En cas d'atteinte hépatique persistante sous traitement ARV (notamment une 
élévation des transaminases) 
– rechercher d'autres facteurs de toxicité hépatique [BI ] 
– s'assurer de l'absence de surdosage des antirétroviraux potentiellement 
responsables d'une toxicité directe [BI I] ; 
– envisager une modification du traitement ARV, en l'absence de cause 
identifiée ou en cas de comorbidité hépatique évolutive, 
• en arrêtant une prescription de d4T, ddI et ZDV, qui ne doivent plus être 
• en remplaçant dans la mesure du possible les IP et l'EFV, a fortiori en 
présence d'une insulino-résistance, de troubles lipidiques ou d'une 
stéatose hépatique 
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Bruno Hoen 
Prise en charge du risque cardiovasculaire 
Sevrage tabac, diététique, incitation à l'exercice [AI] 
En cas de dyslipidémie: 
– remplacement de l'IP/r ou de l'éfavirenz par un INNTI moins délétère sur 
les lipides (névirapine, étravirine, rilpivirine), en l'absence d'antécédent 
d'échec virologique sous un traitement comportant un INNTI [BI] 
– remplacement de l'IP/r ou de l'éfavirenz par le raltégravir [BI], 
– remplacement de l'IP/r par un IP/r moins perturbateur des lipides 
(atazanavir éventuellement sans ritonavir, darunavir) [BI] 
Introduction d'un traitement hypolipémiant si les 2 premières étapes n'ont pas 
permis d'atteindre l'objectif [BI] 
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Bruno Hoen 
Prise en charge des lipodystrophies 
diagnostic précoce 
remplacer les ARV jugés responsables de la lipodystrophie par des ARV réputés 
avoir un moindre impact sur les troubles de la répartition des graisses. 
Néanmoins aucune intervention thérapeutique n'ayant fait la preuve d'une 
efficacité à large échelle, aucune stratégie particulière ne peut être 
réévaluer l'hygiène de vie et proposer des mesures correctrices 
évaluer l'intérêt de l'administration de produit de comblement (lipoatrophie du 
visage) ou d'une intervention réparatrice en cas de lipodystrophie préjudiciable 
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Bruno Hoen 
En cas de survenue d'un diabète sous traitement ARV 
remplacer les ARV jugés responsables du diabète (le plus souvent IP/r et 
éfavirenz) par des ARV réputés avoir un moindre impact métabolique [B I I]. 
Néanmoins aucune modification thérapeutique précise n'ayant fait la preuve 
d'une efficacité à large échel e, aucune stratégie particulière ne peut être 
mesures hygiéno-diététiques [A II] 
prescrire des antidiabétiques oraux en cas d'inefficacité du changement de 
traitement antirétroviral; la thérapeutique de 1ère ligne en l'absence 
d'insuffisance rénale est la metformine (prudence avec les co-prescriptions) [B II] 
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Bruno Hoen 
Modification du traitement ARV et réduction des coûts 
Favoriser la prescription des associations d'ARV les moins coûteuses, lorsqu'à 
l'issue d'un choix basé sur les critères d'efficacité, de tolérance et de facilité de 
prise, plusieurs options restent possibles 
Proposer aux PVVIH, dont la situation individuelle le permet, des switch dans un 
objectif de réduction des coûts, sous réserve : 
– d'expliciter clairement au patient la motivation du changement et les 
éventuelles contraintes de prise en résultant 
– de recueillir sa pleine adhésion à cette attitude 
Intérêt des monothérapies d'IP, des switch IP vers INNRT (sauf étravirine), des 
switch intra-classe (ex: TDF/FTC vers ABC/ 3TC) et dans le futur des génériques 
Mettre en place des actions sensibilisant les différents acteurs (PVVIH, médecins, 
pharmaciens, soignants) au coût des traitements ARV et des études ayant pour 
objectif de démontrer la non-infériorité de traitements moins onéreux 
Optimisation d'un traitement antirétroviral en situation de 
succès virologique 
Bruno Hoen 
Prise en charge des enfants et des 
adolescents 
SFLS 9 OCTOBRE 2015 
A Faye pour le groupe d'experts 
 Commission 
«Prise en charge des enfants et adolescents infectés par le VIH»  
 
Sous la direction du Professeur Albert Faye, CHU Robert Debré, Paris  
Pr S. BLANCHE, CHU Necker-Enfants malades, Paris 
Dr M-L. CHAIX, CHU Necker, Paris 
Dr C. DOLLFUS, CHU Trousseau, Paris 
Dr P. FRANGE, CHU Necker-Enfants malades, Paris 
Mme I. FUNCK BRENTANO, CHU Necker-Enfants malades, Paris 
Dr F. MONPOUX, CHU Nice 
M G. POINT, TRT-5, Dessine moi un mouton, Paris 
Dr I. THURET, CHU La Timone, Marseille 
Pr J-M. TRELUYER, CHU Cochin, Paris 
Dr J. TRICOIRE, CHU Toulouse 
Mme N. TROCMÉ, CHU Trousseau, Paris 
Audition: Dr D. HIRT, CHU Cochin, Paris 
  
Prise en charge de l'enfant et de l'adolescent 
Tout enfant infecté par le VIH-1 doit recevoir un traitement antirétroviral le 
plus tôt possible (AII). 
(En 2013, trois niveaux de délais étaient proposés en fonction de la situation 
clinique et immuno-virologique) 
Dans certaines situations ce traitement est à initier sans délai (dans les 2 
semaines suivant le diagnostic): 
• chez tous les enfants de moins de 24 mois (AI) ; 
• chez les enfants symptomatiques (CDC B ou C) (AI) ; 
• chez les enfants asymptomatiques ou peu symptomatiques (CDC N ou 
A) et ayant des CD4 < 750/mm3 (20%) entre 2 et 3 ans, <500/mm3 
(20%) entre 3 et 5 ans), ou < 200/mm3(15%) après 5 ans (AI). 
Choix du traitement initial. Recommandations (en l'absence de co-infection 
l'hépatite B ou de tuberculose). 
Age 
ABC + ZDV (intérêt chez le nourrisson et/ou l'enfant 
dont l'observance est incertaine) 
ABC + 3TC (ou FTC) 
3TC (ou FTC) + ZDV 
(par ordre de 
Pas d'alternative 
TDF + FTC (ou 3TC) 
si Tanner 4-5‡ 
(par ordre de RAL** 
Désir d'enfant, grossesse et prise en 
charge du nouveau-né de mère PVVIH 
SFLS 9 OCTOBRE 2015 
L Mandelbrot, A Faye pour le groupe d'experts 
Commission 
«Désir d'enfant et grossesse» 
 
Sous la direction du Professeur Laurent MANDELBROT, CHU Louis Mourier, 
Colombes 
  
Dr A. BERREBI, CHU Toulouse  
Pr S. BLANCHE, CHU Necker-Enfants malades, Paris 
Mme V. BOYER, AIDES, Paris 
Dr L. BUJAN, CHU Toulouse 
Pr F. DABIS, INSERM U897 et Université Bordeaux 2 
Dr P. FAUCHER, CHU Bichat-Claude-Bernard, Paris 
Pr A. FAYE, CHU Rober-Debré, Paris 
Pr S. MATHERON, CHU Bichat-Claude-Bernard, Paris 
Dr M. PARTISANI, CHU Strasbourg  
Pr C. ROUZIOUX, CHU Necker-Enfants malades, Paris 
Mme C. TAERON, ARCAT, Paris  
Dr R. TUBIANA, CHU Pitié-Salpêtrière, Paris 
Dr J. WARSZAWSKI, INSERM U1022, Kremlin-Bicêtre 
Audition: Pr J-M. TRELUYER, CHU Cochin, Paris 
  
Taux de TME sous multithérapie selon le moment de 
début de traitement et la charge virale à 
l'accouchement, 2000-2010 
EPF 
CESP 1018 
Effet charge virale 
Depuis la 
1er trimestre 
conception 
trimestre 
trimestre 
ART débuté avant conception et CV 
<50 : TME = 0% [0.0 - 0.1] 
Effet délai de traitement 
Mandelbrot et al.CID 2015 
Désir d'enfant 
1. Prise en charge préconceptionnelle du couple : 
– Débuter un traitement ARV et chez la femme l'adapter en vue de la 
grossesse 
– Vaccinations à jour, notamment rubéole chez la femme, coqueluche 
– Supplémentation acide folique chez la femme 
– Traitement anti-VHC avant la grossesse (CI pendant) 
 
2. Procréation naturel e : Lorsque le couple opte pour la procréation 
naturelle, la principale recommandation est d'obtenir une charge virale 
plasmatique indétectable au long cours (plus de 6 mois) chez le/la 
partenaire vivant avec le VIH, par un traitement antirétroviral 
Grossesse : choix des antirétroviraux 
1. Premier choix : 2INTI + IP/ritonavir (AII) 
– INTI : abacavir + lamivudine (AII), ou ténofovir + emtricitabine (AII), ou 
zidovudine + lamivudine (BI) 
– IP/r: darunavir (AII), atazanavir (AII) ou en alternative lopinavir (BI ) 
2. Alternatives : efavirenz après 12 SA (BI), nevirapine (BII), saquinavir (BI I), 
enfuvirtide (BI I), raltégravir (BIII) 
3. Femmes pas encore sous ARV : débuter le plus précocement possible (AII) 
4. Femmes prenant un traitement avant d'être enceinte : 
– Pas d'efavirenz avant 12 semaines d'aménorrhée (SA), risque 
malformatif (AII). Privilégier les ARV premier choix ou alternatives 
(tableau), remplacer les ARV récents non recommandés chez la femme 
enceinte sauf nécessité pour tolérance ou efficacité (AII ) ; 
5. Début tardif (au 3e trimestre de grossesse) : envisager un 
 renforcement par raltégravir ou enfuvirtide 
Voie basse lorsque CV< 50 c/mL autour de 36 SA (AII) 
Césarienne prophylactique à 38-39 SA lorsque CV> 400 c/mL (AI) 
Evaluer au cas par cas lorsque CV entre 50 et 400 c/mL, en envisageant un 
renforcement du traitement ARV et un contrôle rapproché (BI I) 
Perfusion de zidovudine seulement si CV > 50 c/mL (BI ) ou en cas de 
complication obstétricale, telle qu'un accouchement prématuré, une 
hémorragie ou une chorio-amniotite (BI I) 
Débit de perfusion d'AZT diminué de moitié par rapport à la posologie 
classique : dose de charge 1 mg/kg, puis dose d'entretien 0,5 mg/kg/h 
Prise en charge du nouveau-né 
Névirapine proposée pour la en PTME au même titre que la zidovudine 
chez le nouveau-né à faible risque d'infection (B II ). Posologie adaptée à 
au poids(OMS). Pendant 15 jours. 
Abaissement du seuil de renforcement de la prophylaxie du nouveau-né 
à 400 copies/ml à l'accouchement (au lieu de 1000 copies/ml) 
Mise en place du calendrier vaccinal en vigueur sans retard (excepté pour 
le BCG réalisé après le diagnostic de non contamination) et renforcé pour 
le vaccin anti-pneumococique conjugué (schéma 3+1) 
 
Poursuite de la vigilance du suivi de la toxicité potentielle des inhibiteurs 
nucléosidiques de la RT (neurologique, cardiaque. ). Importance de la 
pharmacovigilance 
 
- à tous les membres du 
groupe et des commissions 
 - au CNS (P Yeni, J Bressy, 
A Moussou) 
- à l'ANRS (JF Delfraissy) 
et pour votre attention 
SFLS 9 OCTOBRE 2015 
Ph Morlat pour le groupe d'experts 
Source: http://sidainfoplus.fr/sites/vihplus/IMG/pdf/ACTU_RECO_2015_SFLS_091015.pdf
   LEVETIRACETAM - levetiracetam tablet, film coated Solco Healthecare US, LLC DESCRIPTIONLevetiracetam is an antiepileptic drug available as 250 mg (pink), 500 mg (pink), 750 mg (pink), and 1000 mg (white) tablets for oraladministration.The chemical name of Levetiracetam, a single enantiomer, is (-)-(S)-α-ethyl-2-oxo-1-pyrrolidine acetamide, its molecular formula isC8H14N2O2 and its molecular weight is 170.21. Levetiracetam is chemically unrelated to existing antiepileptic drugs (AEDs). It hasthe following structural formula:
  
   Review n. 10 – Italus Hortus 16 (4), 2009: 1-22 Gestione dell'energia radiante nelle piante da frutto: utilizzazione, foto- protezione e foto-danno. Quali implicazioni per la produttività?Pasquale Losciale*, Emanuele Pierpaoli e Luca Corelli Grappadelli  Dipartimento di Colture Arboree, Università di Bologna, via Fanin 46, 40127 Bologna